Le tramway de Dijon est composé de deux lignes : l'une reliant la gare SNCF à Quetigny, et l'autre, Chenôve à Valmy. Ce projet de 400 millions d'euros a été défini et financé par la Communauté d'agglomération du Grand Dijon, l'Etat, le Conseil régional de Bourgogne et le Conseil général de Côte d'Or. Aujourd'hui, l'exploitation est entièrement déléguée à Keolis Dijon Mobilités. La première ligne a été mise en service le 1er septembre 2012 et la seconde, le 8 décembre 2012.
En pleine mutation, Dijon et son agglomération souhaitent entrer pleinement dans le 21ème siècle.
Le trafic est de plus en plus encombré, le taux de pollution atmosphérique augmente, le bruit dérange, le nombre de bus devient insuffisant, et la voiture envahit l'espace urbain.
Pour lutter contre ces principaux problèmes, les 82 élus du Grand Dijon ont voté à l'unanimité la création de deux lignes de transport en commun en site propre.
Le 12 novembre 2008, le projet retenu est le tramway fer, moyen de transport efficace et écologique. Il desservira trois grandes zones commerciales : le centre-ville, la Toison d'Or et le Grand Marché Quétigny.
Les objectifs
La création de deux lignes de tramway permet d'abord de désaturer le réseau et diminuer la part de voiture au profit des transports en commun. L'humain est au centre de l'urbain, on passe à une ville en « mode doux ». Cela favorise aussi l'ouverture sur des quartiers « oubliés », comme le Mail à Chenôve, les Grésilles, le quartier Jean Jaurès, et de relier tous les pôles, universitaire, sportif, innovation, commercial. Il n'y a plus de frontière, et toutes les zones sont redynamisées.
Ce projet est le plus grand que l'agglomération dijonnaise ait porté. C'est une preuve de dynamisme et d'attractivité.
Le chantier
Le tramway
Octobre 2010, les travaux commencent pour la pose de 20 km de voies et durent 1055 jours.
35
stations
4444
rails posés et soudés
2000
nouveaux arbres plantés
7
ha
de pelouse semé
Les chiffres importants
Pour économiser 25% du prix du matériel, un groupement de commande entre le Grand Dijon et la Communauté Urbaine de Brest est effectué. Ainsi, 52 rames de tramways sont achetées auprès d'Alstom, dont 32 pour l'agglomération dijonnaise.
A l'été 2012, les travaux sont terminés et la période d'essai dure jusqu'à l'automne. 36 kilomètres de voies cyclables sont rajoutés, avec sept vélostations, une nouvelle Maison du tram ouvre sur l'axe reliant la place Darcy et la gare SNCF, le site web et l'application Divia sont développés, une nouvelle billetique est mise en place, et 102 bus hybrides rejoignent le réseau.
Enfin, le 1er septembre 2012, la ligne T1 reliant la gare SNCF à Quetigny est mise en service. 150 000 habitants de la métropole ont profité gratuitement du nouveau tramway durant le week-end inaugural. Il faut attendre le 8 décembre pour utiliser la ligne T2, de Chenôve à la Toison d'Or.
Réunion d'information publique à Chenôve en mars 2010
Inauguration en septembre 2012 à Quetigny
Soudures symboliques des 2 premières rails en mars 2011
Pose du réseau de chaleur, boulevard Trimolet, en octobre 2010
Inauguration en septembre 2012 sur le campus, avec les personnages de lumière de Timothé toury
Installation des rails à Quetigny en mai 2012
Inauguration de décembre 2012, Blue Land illumine le bâtiment Heudelet
Premier essai de roulage en décembre 2012
Essai de roulage vers le parc des expositions en avril 2012
Essai de roulage à Chenôve, juillet 2012
ClassTram, séance de présentation et de pédagogie avant l'arrivée du tram, à l'école du château de Pouilly, en décembre 2012
Ouverture de la Maison du tram pendant toute la durée de la construction, pour informer le public au fur et à mesure de l'avancée des travaux
Inauguration de septembre 2012 avec Yves Jamait en « concert » dans le tram
Arrivée des rails
Spectacle pyrotechnique organisé par La Machine au Port du Canal
Test de titre
Test description
Le Centre d'exploitation et maintenance, le Tramstore21
En avril 2013, un nouveau centre de maintenance, unique en France, mêlant activités bus et tram, est aménagé sur le site des anciens ateliers ferroviaires de la SNCF.
Le site a été conçu par le cabinet d'architecte Ferrand-Sigal et Aéria, en respectant un cahier des charges environnemental précis. Sa réalisation est soutenue par le programme Interreg IV B de l'Union Européenne, les centres de maintenance de tramways à Bruxelles, Blackpool et Rotterdam.
L'objectif est d'utiliser des matériaux naturels : les 20 000 m³ de gravats provenant de la démolition des bâtiments de la SNCF sont recyclés pour construire toutes les plateformes et voiries du centre. Le lin tressé utilisé pour le revêtement du sol, la ouate de cellulose pour l'isolation des locaux, la peinture à chaux à l'intérieur des bureaux et du bois et de l'aluminium pour les menuiseries extérieures. La conception idéale pour abriter bus et tramways, suivant cette logique écologique, pour une ville propre.
Le centre est destiné à accueillir les 33 rames du tram et 215 bus.
Il comprend un espace dédié à la maintenance des bus et des tramways, un bâtiment de remisage et un bâtiment administratif.
Le Centre d'exploitation et de maintenance – Parking des bus
Le Centre d'exploitation et de maintenance – stationnement des tram
Les évolutions
Depuis début 2017, Keolis gère l'ensemble des services mobilité : bus, tram, vélo et parking. À cette occasion, Divia devient Divia Mobilités.
Ce regroupement permet une meilleure connexion entre les services.
Concernant la billetique, une seule carte suffit à l'utilisation de tous les transports en commun sur le réseau.
Les nouvelles navettes gratuites seront 100% électriques. Il y aura de nouveaux véhicules DiviaAccès, de nouveaux Vélodis et 9 parkings seront rénovés.
Il sera possible d'utiliser sa carte bancaire et son téléphone portable pour payer le stationnement.
En 2015, 47 millions de voyages sur le réseau Divia ont été enregistrés, c'est 40% de plus qu'en 2012.
On constate aussi une diminution d'1,7% de voitures dans les parkings de l'hypercentre.
Le choix décisif du tramway
Il y a tant à raconter sur l’histoire des transports en commun, avec les premiers « omnibus à traction hippomobile », puis les tramways dès 1895, puis l’apparition des bus dès les années 1930, puis la disparition des trams en 1961 et son retour en 2012
Divia mobilités
Avant, Divia, c’étaient les bus et les tramways. Désormais, Divia chapeaute l’ensemble des services de mobilité dans la métropole : bus et tramways, mais aussi vélos en libre-service ou en location longue durée, stationnement payant en ouvrage comme en surface et fourrière automobile. Dijon Métropole, par une décision votée en conseil communautaire le 22 décembre 2016, a confié au groupe Keolis la gestion de l’ensemble de ses services de mobilité.