Liaison Nord (LINO)
Après 40 ans d’attente, la LINO est enfin devenue réalité et a été ouverte au trafic le 10 février 2014.
Après 40 ans d’attente, la LINO est enfin devenue réalité et a été ouverte au trafic le 10 février 2014.
La Liaison Nord est une voie express qui complète la rocade et qui relie en quelques minutes la Toison-d’Or et l’autoroute A38. Elle dessert notamment les quartiers et les communes de Dijon, Fontaine-Lès-Dijon, Ahuy, Daix, Talant et Plombières-lès-Dijon.
Le chantier, porté par l’Etat, a représenté un investissement total de 164 millions d’euros auquel Dijon Métropole a participé à hauteur de 22,5%. Un projet qui datait des années 1960 contesté à plusieurs reprises, modifié, repris par l’Etat et qui a finit par aboutir et simplifier les trajets des habitants de Dijon Métropole.
D'une longueur de 6,5 km avec un tunnel bitube de 600 m, il admet les poids lourds, mais pas les transports de matières dangereuses. À son ouverture, la LINO est en 2×1 voie (avec certaines parties en 2×2 voies), sans dénivellation des croisements.
Le tracé de la LINO comprend également des rond points pour fluidifier le trafic dans les parties en 2×1 voie. Le passage en 2×2 voies intégral est prévu dans une phase ultérieure. Depuis cette ouverture, la rocade de Dijon a une longueur totale de 18,5 km.
Ce sont désormais entre 15 000 et 25 000 véhicules par jour qui empruntent cet itinéraire. La vitesse y est limitée à 90km/h et même 70km/h sur le tronçon Talant-Plombières où se trouve le tunnel. Cette limitation permet d’harmoniser la vitesse limite sur l’ensemble des axes de contournement de Dijon.
La capacité de la rocade s’en trouve alors améliorée aux heures de pointe et, en roulant 20 km/h moins vite, les usagers quotidiens économisent environ 150 € par an sur leur carburant. Tout cela en ne « perdant » que 2 minutes par trajet.
La LINO désencombre les boulevards urbains et permet aux véhicules en transit de ne plus passer en ville. Une bonne nouvelle pour les riverains qui voient leur qualité de vie améliorée.
Les déplacements sont facilités entre l’Ouest et l’Est de Dijon métropole sur les boulevards de ceinture qui ont paralysé la circulation aux heures de pointe pendant des décennies et qui mettaient en danger les riverains.
Cette liaison qui complète la rocade redonne donc de l’air à Dijon grâce à la réduction des poids lourds qui l’empruntaient. Délestant ainsi le centre ville de la majeure partie du trafic de transit Est-Ouest qui y circule.
Sur le plan environnemental, des murs courbés ont été mis en place dans la Peute Combe à Plombières-les-Dijon dans le but de réduire l’impact sonore de la liaison et la pollution atmosphérique. De plus, une passerelle piétons-vélos a été créée à hauteur de Fontaine-les-Dijon.
Sans que cela ne nuise à la sécurité routière, la voie n’est pas éclairée, sauf entre Daix et Plombières, de manière à réduire la pollution lumineuse générée par la LINO ainsi que son coût d’exploitation.
La LINO a pour but de diminuer le trafic automobile au sein de la métropole au profit des transports en commun. En effet, cette route dessert le parking-relais de Valmy, au nord de Dijon, à partir duquel les automobilistes peuvent poursuivre leur chemin en tramway.
Enfin, des aménagements paysagers de qualité agrémentent la tranchée couverte de Daix.
La LINO est un point fort pour Dijon Métropole puisqu’elle dessert les quartiers du nord de Dijon et les communes du Nord-Ouest du territoire (Plombières-Lès-Dijon, Talant, Fontaine-Lès-Dijon, Daix, Ahuy) où se situent d’importantes zones d’activités économiques qui totalisent environ 6 000 emplois.
Par la même occasion, elle permet une meilleure accessibilité aux grands équipements régionaux situés principalement dans l’Est de Dijon Métropole : hôpitaux, université, centres commerciaux, piscine olympique, Grand Stade, Zénith…
La LINO assure une liaison inter-quartiers mais aussi à l’échelle nationale et internationale puisque cette route constitue un raccourci pour les liaisons entre Paris et le Jura. Elle vise le renforcement de Dijon comme capitale régionale en assurant la continuité du réseau national entre les autoroutes A38, A39 et A31.
La reconversion de l'ancienne base aérienne 102 a été menée tambour battant, à tel point que le site joue désormais un rôle majeur dans le dynamisme économique de la région. La BA 102 accueille une école nationale de gendarmerie et l'aéroport Dijon-Bourgogne. Plusieurs entreprises ont choisi de s'implanter sur ce site à fort potentiel, signe positif pour une reconversion réussie.
Le tramway de Dijon est composé de deux lignes : l'une reliant la gare SNCF à Quetigny, et l'autre, Chenôve à Valmy. Ce projet de 400 millions d'euros a été défini et financé par la Communauté d'agglomération du Grand Dijon, l'Etat, le Conseil régional de Bourgogne et le Conseil général de Côte d'Or. Aujourd'hui, l'exploitation est entièrement déléguée à Keolis Dijon Mobilités. La première ligne a été mise en service le 1er septembre 2012 et la seconde, le 8 décembre 2012.