Groupe de Dijon métropole Autrement - Groupe de la droite, du centre et des indépendants

Tribune politique du groupe Dijon métropole Autrement - Groupe de la droite, du centre et des indépendants

Dijon Métropole Autrement
43 rue Parmentier, 21000 Dijon
03 80 23 88 71 - contact@dijon-autrement.fr
Laurent BOURGUIGNAT (Président), Céline RENAUD

Septembre 2023

Dijon Métropole a la responsabilité du réseau de tramway et de bus « Divia ». Par le passé, l’un des atouts de ce réseau était « l’open payment », c’est à la dire la possibilité de payer son trajet par carte bancaire, directement dans le tram ou le bus. Ce mode de paiement était simple et pratique. Il représentait 15% du trafic. Lors du dernier Conseil de métropole, son prix est brutalement passé de 1,4 euro à 2 euros, le rendant dissuasif. Avec plusieurs élus, de communes et de sensibilités différentes, nous nous sommes opposés à cette mauvaise décision, qui va à l’encontre de la promotion des transports en commun. Vous le savez, la chasse permanente à la voiture menée par la gauche nous semble absurde, car beaucoup ont encore besoin de leur véhicule pour se déplacer. Pour autant, il faut, bien sûr, inciter le plus grand nombre à utiliser le réseau Divia. Pour cela, la Métropole doit impérativement progresser dans trois directions : des tarifs abordables (pas seulement pour les bas revenus) ; une sécurité renforcée à toute heure de la journée ; un maillage plus fin des communes, des quartiers et des zones d’activités par les lignes de bus. Ce sont les orientations que nous portons de façon claire et constructive, pour vous défendre.

Juin 2023

Lors du dernier Conseil de Métropole, les élus ont étudié une importante révision du « Projet Métropolitain », un document stratégique qui se veut la « feuille de route » de Dijon Métropole pour les années à venir. Mauvaise surprise ! Pas une fois le mot « sécurité » n’y est écrit. Pourtant, nous pensons que la montée de l’insécurité dans notre Métropole est un phénomène majeur et inquiétant. Les élus de gauche peinent à en prendre conscience. Pourtant, Dijon fait régulièrement l’objet de reportages négatifs des médias nationaux sur le sujet. Bien sûr, c’est l’État qui a la charge du maintien de l’ordre, mais on ne peut pas tout lui renvoyer. Les acteurs locaux doivent aussi se retrousser les manches ! La Métropole a des compétences pour agir. Par exemple, elle devrait utiliser davantage la smart city « On Dijon » pour lutter contre la délinquance. Elle devrait mettre en place une police métropolitaine des transports sur le réseau Divia, et lutter farouchement contre les vols de vélos. Responsable de l’urbanisme, elle devrait construire des quartiers « à taille humaine », éviter les coupe-gorges et veiller à une meilleure cohabitation des habitants. Pour nous, la sécurité est une priorité. La Métropole devra demain prendre toute sa part dans l’effort inédit à accomplir pour la restaurer partout et tout le temps.

Mars 2023

Compte-tenu des compétences très importantes de la Métropole, il est essentiel pour la démocratie que le Conseil Métropolitain ne soit pas monolithique, que l’opposition puisse porter la contradiction, faire des propositions, montrer qu’on pourrait faire autrement… et mieux ! Nous le faisons dans des conditions pénibles, tant la façon de diriger les débats du Président Rebsamen est autoritaire. Son comportement met mal à l’aise jusqu’à ses propres amis. Il est effectivement temps d’arrêter. Sur le fond, la métropole continue de dépenser des millions d’euros dans des projets mal calibrés, comme « On Dijon ». Le coût exorbitant des deux grandes écoles, aussi prestigieuses soient-elles, pose problème. Du coup, l’endettement repart à la hausse (+ 43 millions d’euros en 2023), malgré l’augmentation de 130% de la taxe foncière en 2022 et la réduction des aides aux communes. Alors, bien sûr, tout n’est pas critiquable. Certaines décisions vont dans le bon sens (et heureusement !). Par exemple, nous soutenons l’aménagement d’un campus étudiant rue du Docteur Maret. En revanche, nous continuons à défendre un urbanisme moins agressif, des programmes immobiliers moins nombreux et plus « verts », une mobilisation plus forte pour la sécurité, des politiques davantage pensées pour les classes moyennes. Ces enjeux sont essentiels : Nous les portons hauts et forts !

Décembre 2022

Nous avons une conviction : la Métropole de Dijon pourrait être mieux gérée. Sur le plan financier d’abord. L’augmentation de la taxe foncière (+130 % en 2022) est injustifiée. Elle frappe le pouvoir d’achat des ménages et les marges des entreprises. De plus, la menace d’une augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères plane. Nous refusons l’augmentation des impôts et prônons une diminution des dépenses, par exemple en révisant le contrat « OnDijon ». En matière de déplacements aussi, il y a beaucoup à redire. La volonté de F.Rebsamen de réserver une voie de circulation au covoiturage sur la Lino et la rocade est un non-sens s’agissant d’un contournement d’agglomération. L’extension incessante du stationnement payant à Dijon pose problème. Nous faisons 3 propositions à ce sujet : annuler la récente augmentation des tarifs ; rendre la 1ère heure de stationnement gratuite pour tous ; mettre en place un abonnement « professionnels » à prix bas. Nous souhaitons aussi un réseau plus sûr de pistes cyclables. Aujourd’hui, beaucoup de personnes hésitent à se « lancer » car la traversée des places et carrefours demeure dangereuse. Enfin, nous continuons à vous défendre face à l’urbanisme agressif imposé à toutes les communes. Face au système en place, nous portons avec constance et détermination une autre vision de notre Métropole.

Septembre 2022

Dijon métropole, son président et sa majorité détiennent d’importantes prérogatives dans le domaine des transports et des déplacements. Ainsi, malgré notre vive opposition, cesont eux qui ont imposé une augmentation brutale des tarifs de stationnement, en surface comme dans les parkings souterrains. Nous la regrettons car elle favorise les centres commerciaux périphériques, où les parkings sont gratuits. De même, nous refusons l’installation d’un péage urbain ou de voies réservées sur la LiNo et la Rocade. Le contournement routier de notre agglomération est une chance car il permet d’éviter que les voitures passent dans la ville et la congestionnent. Il faut le fluidifier, en remplaçant le rond-point d’Ahuy par un échangeur, et en soutenant le passage de la Lino à 2x2 voies. Au titre des mobilités, nous soutenons bien sûr la pratique du vélo. Les années passent, et malgré les bonnes intentions affichées, la métropole est encore loin de disposer d’un réseau de pistes cyclables cohérent et sécurisé. De même, nous proposons de continuer à adapter notre réseau Divia, parexemple en desservant la nouvelle zone d’activités Beauregard qui accueillera 500 emplois dès 2023.Enfin, parmi les modes de transports, il ne faut jamais oublier la marche à pied, ce qui suppose des rues propres, sûres et dégagées.

Juillet 2022

À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous venons de prendre connaissance du résultat des élections législatives. Nous sommes très inquiets des scores très élevés réalisés par la NUPES, c’est-à-dire par la gauche extrême, dans l’agglomération dijonnaise. Jamais nous ne baisserons les yeux devant ceux qui méprisent les forces de l’ordre, cautionnent les burkinis dans les piscines publiques, prennent leurs distances avec la valeur essentielle de la Laïcité. Les habitants de Dijon Métropole peuvent compter sur nous pour porter une autre voix. Nous soutenons la Police, la Gendarmerie, les Polices municipales. Nous faisons d’ailleurs des propositions concrètes pour que la métropole les accompagne dans leurs missions, notamment en améliorant la sécurité sur le réseau Divia. Au-delà, nous voulons une métropole plus forte sur le plan économique, qui soutienne « ceux qui bossent », les classes moyennes, les actifs et les familles. Face aux canicules à répétition et au changement climatique, il faut sortir des «coups de com », pour bâtir sur la durée une métropole plus verte et plus respirable. Cela passe par un urbanisme apaisé, des constructions moins denses, une vraie place donnée à la nature. Nous sommes à votre écoute pour recueillir vos idées. Bâtissons ensemble la Métropole de demain !

Avril 2022

Le rapport de la commission d’enquête publique sur la première modification du PLUi-HD valide les vives inquiétudes que nous exprimons lors des conseils municipaux sur la politique d’urbanisme du maire.
Elle relaie les multiples témoignages d’habitants, de collectifs et d’associations, aux profils très divers, qui s’inquiètent de la prolifération de constructions massives dans nos quartiers.
Dans ses conclusions, la commission met en garde (sic) : « La production de logements doit être adaptée au juste besoin et ne doit pas conduire à saturer certaines zones au détriment de la qualité de vie des habitants. »
Cette première révision du PLUi est en effet critiquable. Elle augmente le nombre de nouvelles constructions voulues entre 2020 et 2030 tant à Dijon que dans la Métropole. Elle ne supprime toujours pas la 2e tranche du quartier des Maraîchers que le Maire s’était pourtant engagé à passer en terres maraichères. Elle tire un vrai signal d’alarme sur l’explosion des nouveaux logements boulevard Voltaire.
La procédure de « modification » du PLUi est insuffisante. Nous appelons de nos voeux une procédure de « révision », juridiquement différente, qui permettrait de changer les orientations générales, de renoncer à certains projets démesurés, de projeter de nouveaux parcs urbains et des zones laissées à la nature. Il faut que l’outil du PLUi permette de rompre avec l’urbanisme gris et agressif, pour aller vers des constructions de qualité, à taille humaine, où il fait bon vivre.