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Groupe Agir pour Dijon métropole - Droite, Centre et Indépendants
Tribune politique du groupe Agir pour Dijon métropole - Droite, Centre et Indépendants
Agir pour Dijon métropole – Droite, Centre et Indépendants
43, rue Parmentier 21000 Dijon
03 80 46 55 86 ♦
contact@agirensemblepourdijon.fr
Emmanuel BICHOT, Laurence GERBET
Septembre 2023
Curieusement, la métropole et la ville de Dijon viennent d’acheter pour 6,4 millions d’euros d’actifs immobiliers à la Société Est Métropoles (SEM), issue de la privatisation de la Société d’économie mixte d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (SEMAAD) en 2016 dans des conditions que nous avons contestées. Les actifs sont le parking Heudelet (3 M€) et l’immeuble Atrium aux Grésilles (2,9 M€) pour Dijon métropole, le parking en surface du siège de la métropole (0,5 M€) pour la ville de Dijon. L’achat du parking Heudelet ne présente aucun avantage, puisqu’il est déjà ouvert au public depuis 2013 et structurellement déficitaire. La métropole jouissait par ailleurs d’un usage gratuit et sans limitation de durée sur le parking en surface. Celui de l’immeuble Atrium est une surprise totale, les élus n’ayant jamais été informés du projet dans le débat d’orientation budgétaire, le budget primitif 2023 ou le schéma de mutualisation des services 2021-2026. Étrangement, le prix de rachat des trois actifs (6,4 M€) s’avère supérieur au produit de la privatisation de la SEMAAD, avec l’ensemble de son portefeuille, en 2016 (5,6 M€). Le principal bénéficiaire de ces acquisitions est la Société Est Métropoles (SEM), en difficulté, et non la métropole.
Juin 2023
La métropole vient seulement d’engager l’élaboration d’un plan climat-air-énergie territorial (PCAET), avec plusieurs années de retard. Le PCAET est essentiel, parce qu’il permet de hiérarchiser les priorités pour faire face au changement climatique. Il repose sur un diagnostic, une stratégie, un plan d’investissement, un suivi des réalisations et des résultats. Nous devons certes participer à l’effort général de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais la priorité devrait être de nous adapter au réchauffement climatique, sur notre territoire, afin de le rendre supportable pour les habitants dans les années à venir. Nous regrettons à cet égard que le projet hydrogène, extrêmement coûteux pour la métropole au regard de ses retombées pour le climat, ait été engagé sans cette vision d’ensemble. Nous demandons avec insistance que le diagnostic à réaliser comporte une cartographie des îlots de chaleur et de fraîcheur, indispensable pour guider toutes nos actions : urbanisme, aménagement urbain, protection des populations.
Mars 2023
La mobilité est un enjeu majeur dans la métropole. L’hostilité à la voiture ne suffit pas à répondre à toutes les questions : - Les trottoirs sont souvent dans un état déplorable à Dijon, parfois impraticables. La métropole n’est pas dotée d’un plan d’accessibilité de la voirie et des espaces publics (PAVE). Les piétons doivent en outre composer avec les trottinettes dans des conditions périlleuses. - Les cyclistes ne sont guère mieux traités. Le volet « déplacement » du PLUi-HD a été en partie annulé par le juge, faute d’expliquer comment porter la part du vélo à 12 %. - Le stationnement est sous-dimensionné dans de nombreux secteurs. Sa régulation, indispensable, est devenue un prétexte pour ponctionner les ménages. La ZFE approche dans la résignation. Beaucoup reste à faire pour résorber les embouteillages. - Le réseau de bus a été déstructuré par le tramway, compliquant certains déplacements. La sécurité dans les transports publics n’est pas assurée, tandis que le délégataire était pour la 3e fois le seul candidat à son renouvellement.
Avril 2022
La métropole est confrontée sans grande surprise à des difficultés budgétaires, qui conduisent le président à solliciter d’une part une contribution financière des communes, et d’autre part le doublement du taux de l’impôt foncier prélevé par la métropole sur les particuliers et les entreprises.
Notre groupe regrette vivement cette situation, qui résulte d’un manque de vision prospective et des grands projets particulièrement coûteux qui obèrent les finances : « On Dijon » pour la gestion connectée des équipements publics, acquisition de bennes à ordures ménagères et de bus à hydrogène, construction de nouveaux programmes de logements sociaux. Nous souhaitons des critères équitables dans la répartition de l’effort entre les communes et refusons toute augmentation de l’impôt foncier.
Nous proposons un redéploiement du budget vers des dépenses plus utiles, telles que l’entretien et la réhabilitation de la voirie et des espaces publics pour assurer la sécurité et l’accessibilité des modes de transport pour tous, ainsi que la protection de l’environnement : revêtements perméables, végétalisation, limitation des déversements d’eaux usées dans les rivières.
Enfin nous appelons à nouveau à une révision de la politique de densification urbaine. Nous souhaitons une agglomération à taille humaine, aérée et végétalisée. Le projet urbain doit prendre en compte la qualité du cadre de vie et le bien être des habitants. Ceux-ci ne sont pas toujours assez consultés et encore moins écoutés.
Juin 2021
La réhabilitation de la caserne de gendarmerie Deflandre à Dijon et de ses 450 logements, attendue depuis des années, n’a malheureusement pas été retenue au plan de relance en fin d’année 2020. Le groupe de la droite, du centre et des indépendants à la métropole, après avoir présenté un vœu au conseil de métropole, a saisi le ministre de l’Intérieur par courrier du 15 février 2021. En réponse à ce courrier, ainsi que dans une réponse au député Rémi DELATTE, le ministre de l’Intérieur a annoncé sa décision de consacrer 500 000 € d’études à ce projet dès 2021. Nous saluons cet engagement, mais restons très vigilants pour la suite.
C’est pourquoi nous demandons au ministre de l’Intérieur de s’engager, avant la fin de l’année 2021, sur un calendrier volontariste pour mener à bien l’ensemble du projet de réhabilitation, estimé à 65 millions d’euros, dans les meilleurs délais.
Tout doit être mis en œuvre pour mettre fin rapidement à cette situation indigne pour les gendarmes et leurs familles.
Mars 2021
Si son utilité n’est plus à prouver, la Liaison Nord (LiNo) ne favorise toujours pas une fluidité et une sécurité optimale pour les usagers. Des embouteillages récurrents se forment au niveau des ronds-points aux heures de pointe, générant perte de temps, pollution atmosphérique et report du trafic dans Dijon intra-muros. Notre groupe a proposé lors des élections municipales, puis à nouveau en décembre 2020, qu’un projet global soit mis en œuvre pour réduire les embouteillages sur la Rocade et la LINO, avec un réaménagement complet des ronds-points d’Ahuy et de Valmy ainsi que de l’actuel échangeur avec l’Arc, et la mise à deux fois deux voies de la LINO à commencer par les tronçons les plus chargés. Malheureusement, rien n’est prévu à ce sujet dans le plan local d’urbanisme intercommunal 2020-2030, ni aucun crédit inscrit au budget 2021 de la métropole, alors qu’un plan de relance serait bienvenu. Continuons à défendre tous ensemble ce projet, dans l’intérêt des habitants et de l’environnement.
Janvier 2021
Composé de huit conseillers de Dijon métropole, le groupe « Agir ensemble pour Dijon métropole – Droite, Centre et Indépendants » est une force de proposition vigilante au sein du conseil métropolitain. Il est particulièrement attentif à la qualité du cadre de vie dans la métropole, à la démocratie locale, à la sécurité et la tranquillité publique, aux activités économiques du territoire et à la bonne gestion de l’argent public.
La crise sanitaire a soulevé de nombreux problèmes qui ne sont pas pris en compte par la métropole. Nous avons proposé une exonération exceptionnelle des impôts locaux pour soutenir les entreprises en difficulté, une baisse du prix de l’eau et des transports pour soulager les ménages, la limitation de la densité urbaine - incompatible avec la qualité de vie et la préservation des espaces naturels. La réaction à ces propositions fut le mépris. Nos aînés, nos étudiants, nos commerçants souffrent économiquement et psychologiquement, dans l’incertitude la plus totale. Il est temps que la métropole fixe un cap qui rassure sur notre avenir.